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Message  Tcim Lun 7 Juin - 21:12

Un peu de lecture ça fait du bien. Une histoire que j'aime beaucoup que j'ai adoré écrire. Very Happy


Il était une fois dans une famille, une superstition qui disait que si un enfant naissait le septième jour du septième mois d’une année finissant par sept, un jeudi, alors il serait voué à vivre dans son adolescence une tragédie qui laisserait s’échapper un pouvoir tellement grand qu’il le détruirait à petit feu, et décimerait sa famille.
Une année où cela se produisit et pour éviter ce drame, la famille bannit l’enfant, ne pouvant se résoudre à mettre fin à sa vie.
C’est donc sans nom de famille que l’enfant fit de son mieux pour survivre.
Lors d’une épidémie dans le village où il était, le jeune homme âgé de 18 ans tomba malade : la fièvre et tout ce qui en suivit lui fit perdre la vue.
C’est une jeune femme qui le recueillit et fit de son mieux pour le maintenir en vie. Miraculeusement il guérit. Ce jeune homme développa par la suite des capacités physiques et mentales fantastiques, et épousa sa sauveuse. Il fit de son prénom Mokuyôbi son nouveau nom de famille.
Quand il fut établi avec elle il entreprit de revoir sa famille, mais celle ci avait entièrement disparue durant l’épidémie. Alors qu’il arpentait les débris de la demeure brûlée pour éviter la propagation de l’épidémie, il tomba sur un corps calciné qui avait dû tenter de s’échapper avant que tout ne soit réduit en cendres. Il tenait une boite de pierre dans les mains, qui fut très facile de lui ôter. A l’intérieur se trouvaient l’argent de la famille, accompagné de quelques objets de valeurs et un parchemin.
Grâce à celui-ci, il cru comprendre les raisons pour lesquelles il fut banni étant enfant. Il jugea finalement qu’il n'y pouvait rien, et que cela était voué à se répéter.
Le même jour, sa femme et lui eurent une longue discussion sur le devenir de leur famille : ils s’aimaient, mais ne voulaient pas qu’une telle chose se reproduise dans le futur, puisque cette malédiction semblait devoir les poursuivre.
Ils détruisirent le testament et firent mine de rien, ne sachant pas comment agir, le secret de tout cela devait donc rester introuvable.
Avec cette femme il eut un fils, qui développa une envie et des capacités pour le combat. Malgré la réticence du père, il entreprit un entraînement dans l’ambition de devenir très fort. Il n’avait pourtant aucune capacité autre, à l’inverse de son père qui s’en trouva rassuré. C’est ce jeune garçon qui prit la direction de la famille à la mort de ses parents.
D’année en année la réputation de la famille Mokuyôbi n’était plus à faire : leur fidélité envers leurs compagnons et leur sens de l‘honneur leur avait valu une grande estime de la part des autres.
D’années en années, progressivement, de moins en moins de filles se mirent à naître au sein de cette famille. Finalement, seuls naquirent des garçons. C’était un hasard, mais cette répétition qui les amusa d’abord fit lentement naître un mythe: seuls des hommes devaient naître de l’union d’un Mokuyobi et d’une femme extérieure. Dans le cas contraire, cela
reviendrait à un mauvais présage.
Lorsque vers l’an 0 un premier empire se construisis, le chef de famille imposa un destin forcé à tous les membres masculins de la famille Mokuyôbi. Il choisit le camp que sa progéniture allait soutenir, en jurant allégeance au premier empereur Ming que le monde connu. Pour utiliser les capacités de la famille, les garçons devaient devenir ninja et servir leur chef les yeux fermés. Même si les guerres étaient finies, des conflits demeuraient et devaient se finir par la victoire de l‘empereur. Après cette règle, des générations de garçons continuèrent de se succéder.

Pourtant, de nombreuses années plus tard, ce fut une jeune fille qui vint au monde. Affolés par la prédiction inventée par leurs ancêtres, les parents durent dissimuler son identité au monde sous les ordres de son père soucieux de l’image de la famille.
Une fois adulte, elle dû choisir un homme en qui elle avait une totale confiance, afin que celui ci lui donna un enfant. L’homme qui lui fut choisi était loin de connaître les rudiments d’un combat : lui ce qu’il aimait, c’était la cuisine.
La jeune femme ne l’aimait pas au point de laisser de côté la vie de combattant qu’elle aimait, et qu’elle avait suivi en tant « qu’homme ».
Mais elle dû se résoudre à lui donner un enfant et, ne pouvant s’imaginer ce qui allait suivre, révélant au village qu’elle était une femme quand elle ne prit pas la peine de se cacher au cours de sa grossesse.
De cette union, une autre jeune fille naquis, qu’ils nommèrent Akami.
Ce fut pour la famille un grand désespoir : il fallait que cette femme ait un garçon, pour que celui-ci fasse honneur à la famille.
Ce fut un scandale durant plusieurs mois, les membres du clan se rendirent malades les uns après les autres, criant à la malédiction jusqu’à ce que, enfin, le père de cette femme lui impose sa propre présence dans son lit. Étant lui-même un enfant Mokuyôbi, il espérait ainsi qu’un garçon viendrait au monde.

Et en effet, le sept juillet 177, un jeudi, un petit garçon naquit. Ils l’appelèrent Naota.
Le jeune homme fut tout de suite isolé, et on lui imposa un entraînement rude très rapidement afin qu’il « rattrape le retard ».
L’enfant tant attendu était né le même jour que le fondateur de la famille, cela ne pouvait qu’être signe de bon présage.
Dès que celui-ci commença à marcher, il commença à apprendre à se battre.
Il ne vit que très rarement sa mère et sa sœur : sa mère avait dû reprendre une place de femme. Le monde n’attendait plus que Naota. Il évolua dans un monde d’hommes, même les domestiques étaient des hommes, mais il était encore trop jeune pour y voir quelque chose d’anormal.

Durant une fête de famille, Naota pu serrer sa mère dans ses bras. Il était encore jeune et c’était pour lui quelque chose de merveilleux. Les images de cette soirée restèrent gravées dans sa tête.
Naota finit par être autorisé à faire son apprentissage avec les autres de son âge, et rejoint l’académie. C’était un garçon très gentil, qui n’arrêtait pas de sourire. Mais il avait un profond désintérêt pour le combat et à cause de cela il ne progressait qu’à un rythme très lent. Malgré ses efforts, ses pensées n’y étaient pas, bien que cela exaspéra toute sa famille.

Un soir où l’orage tombait sur le villa et où la pluie noyait les plantes, Naota dormait sagement. Sa mère entra dans sa chambre, le réveilla et le prit dans ses bras. Naota était vraiment heureux, mais ne comprenait pas cette visite aussi soudaine de sa mère. Surtout qu’elle n’était pas autorisé à le voir.
Soudainement, elle lui tomba dessus de tout son poids, inconsciente…le sang commençait à tâcher ses vêtements, ses draps en étaient gorgés. La chambre commençait à sentir la mort.
Naota comprit que l’homme qui sortit de la pénombre avait assassiné sa mère. Son beau-père. Mais pourquoi, alors qu’il semblait l’aimer par dessus tout ? Naota pouvait voir distinctement les larmes qui roulaient sur ses joues. Et ses propres yeux étaient rouges. Il s’évanouit.
La douleur causée par cette perte lui causa une terrible tristesse, et un sentiment de malaise qui lui donnait l’impression que son âme voulait quitter son corps pour échapper à cette horreur.

Après cet évènement Naota ne dit plus un mot, sa seule joie était de contempler ce qui était beau à ses yeux: les fleurs, le ciel en été, les ombres qui se dessinaient sur le mur quand quelqu’un passait avec une bougie… mais il aimait par-dessus tout contempler sa sœur, qui était d’une rare beauté. Celle-ci lui rappelait sa mère. Il ne voulait pas la toucher, encore moins avoir de rapport avec elle, seulement la regarder.

Sans qu’il ne le comprenne, on lui interdisait pourtant même cela. Il ne pouvait plus la regarder, même le loin : Naota cru que c’était à cause de sa médiocrité au combat. Naota était trop choqué par la mort de sa mère pour penser à d’éventuelles représailles sur son beau père, ce qui ne vint jamais.
La famille avait accepté cette perte sans broncher, et personne n’avait dénoncé le père.

A force de harcèlement sur son beau-père et avec l’accord du grand père, il put encore une fois apercevoir sa sœur dans le jardin de la demeure. Il était tellement heureux après des mois sans la voir qu’il retrouva sa voix : il avait besoin de communiquer sa joie, de voir une telle beauté.

A son retour, en rentrant dans la partie de la demeure qui lui était attribué, il entendit des bruits de couloirs : « on dit que la jeune fille attendrait un enfant illégitime. Et que ce serait de son propre père. C’est une honte pour la famille, cet inceste encore une fois ! » « Et ne parlons pas du fils qui es incapable de faire honneur à sa famille ».
Naota fut par la suite complètement obsédé par ce que son beau père avait fait.
Il pensait qu’après lui avoir prit sa mère, il salissait sa sœur. Il commença alors à haïr cet homme, qui n’était qu’un intrus dans cette famille. Au même moment il fit un malaise, et tomba évanoui.
Il se réveilla dans sa chambre sans trop savoir pourquoi. Naota se sentit déboussolé par la suite : il n’aimait pas se battre, ni ressentir une telle violence en lui-même. Il avait aussi innocemment pensé qu’une fois son apprentissage obligatoire passé, il emmènerait sa sœur loin, pour qu’elle ne puisse jamais se faner.
Ainsi, il prit la décision de faire de son mieux, même si cela ne l’intéressait pas. Il avait des facilités dans quelques domaines mais, en règle générale, il lui semblait que quelque chose en lui bloquait ses capacités, et le tenait comme tous les membres de sa famille à un statut médiocre.

Tous l’appréciaient, tellement il était gentil et serviable. Sa gentillesse lui attira même une certaine popularité autour de la gente féminine. Quand il eut retrouvé sa voix après plusieurs années de mutisme, tout le monde le félicita et l’encouragea pour qu’il devienne un bon ninja.

Pour ses 17 ans, son père accepta qu’il parle à sa sœur et qu’il passe un moment avec elle, puisqu’il allait la marier.
Naota était vraiment content, et lui raconta tout ce qui lui passait par la tête. La voix de Naota était très belle et très douce : il parlait rarement depuis qu’il avait revu sa sœur, mais là on pouvait même l’entendre chanter. C’était, même à cet âge, un garçon très innocent : il ignorait tout de sa famille, sa mère, sa sœur…
Alors qu’ils traversaient ensemble une rue passante, il se sentit défaillir comme si quelque chose l’avait assommé, et il s’évanouit soudainement. Naota tombait régulièrement dans les pommes lorsqu’il éprouvait de trop grandes joies, ou autre sentiment très fort. Alors qu’il tombait sans trop réussir à comprendre pourquoi, il attrapa sa sœur par la manche de son kimono. Ce geste était plutôt de l’ordre du réflexe que quelque chose de voulu, pour ne pas tomber. Le malheur voulu qu’au même moment un cavalier à cheval franchissait la rue : il ne put calmer la bête qui, voyant surgir un intrus, se cabra. La sœur qui tomba à son tour reçut les coups donnés par le cheval.

Naota se réveilla le soir dans sa chambre un peu sonné, mais en plein forme.
Ne se rappelant pas de ce qu’il avait fait après avoir traversé il bondit de son lit et alla voir son beau père. Il le trouva quand celui-ci sorti d’une salle où était sa sœur, avec le médecin. Il prit la parole :
« Naota tu as eu un malaise lorsque tu traversais la rue, ta sœur a voulu te protéger mais le cheval l’a défiguré. Elle refuse de voir les membres de la famille. »
Il fut prit de remords et de chagrin. Il ignorait l’état de sa sœur, mais il savait que sa beauté s’était fané à jamais. Ce soir là, il enfreignit les règlements qui lui interdisaient de voir sa sœur, et entra dans sa chambre. Celle-ci ne dormait pas.
La tension était tellement forte que Naota ne put exprimer ses pensés, c’est sa sœur qui lui parla pour la première fois :

« Naota petit frère. Je sais ce que tu penses, mais jamais je n’accepterais tes excuses. …Je te hais petit frère. …Comme tu le sais, seuls les garçons doivent naître de l’union d’un membre de la famille et d’une femme extérieure. Ma naissance même est un affront à la mémoire de notre ancêtre. J’étais prête à tout pour devenir un ninja, et au moins comme maman éprouver le bonheur de se battre contre quelqu’un, se sentir fort… mais tu es arrivé. De plus, le même jour que notre ancêtre. Tu as attiré tout l‘attention de la famille et du village sur toi. Alors tout autour de moi s’est détruit. Mère ne pensait plus qu’à ton bonheur, à tel point qu’elle pouvait tuer pour te protéger. Quand elle apprit que tu ne te donnais pas à fond pour nous faire honneur, elle est tombé dans une colère noire. Et à décidé de te tuer. Père fut bien vigilant de ne pas te laisser sans surveillance.. A partir de cette instant, je ne pouvais que continuer le travail de mère. Grand père et père ont doublé la sécurité autour de toi. A tel point que tu ne pouvais même plus m’approcher, car j’aurais fait de mon mieux pour te tuer. Même si je dois en payer le prix plus tard. Étrange, ta bêtise… Cela doit sûrement venir du fait que notre grand-père est ton père. …Tu voulais plus que tout me voir… à croire que tu désirais la mort. Ou tu étais trop bête pour voir la vérité. »
Naota comprit à quel point son beau père avait fait des sacrifices. Il s’en voulait de ne pas avoir haït la bonne personne plus tôt.

« Pardon. Akami grand sœur »
« Tes paroles n’y suffiront jamais. Tu m’as apporter le malheur, cette famille est maudite ! Les femmes ne peuvent pas vivre d’égal à égal avec les hommes, à cause d’un principe stupide ! »
« Rien n’est stupide ! Tu ne le sauras peut-être jamais grande sœur, mais être le descendant de cette famille est un poids dont je me serais bien passé. J’ignorais que je t’avais créé tant de souffrances. Mais fais moi subir les supplices que tu as subit depuis tant de temps, je ne ferais rien…. Moi la seule chose que je désire, c’est d’admirer les beautés que nous a offert la nature. Moi, grande sœur, malgré ta haine, je ne peux que t’aimer… »

La sœur s’approcha de Naota, celui-ci baissa les yeux pour ne pas voir le visage meurtri de sa sœur. Il ne voulait pas avoir une image d’horreur avant de mourir.

« Pardon grande sœur. »

A ces mots elle plongea ses doigts dans les orbites de Naota. La douleur lui fit pousser un cri. Elle lui arrachait ses yeux, il avait l’impression qu’elle lui tirait tout ce qu’il avait hors de lui. Cette sensation s’éternisait, la douleur allait le tuer. Il sentait un liquide plus lourd que la pluie couler sur son visage , imbiber ses vêtements…
Le cri avait réveillé toute la demeure et on vint très rapidement à son secours. Quand le père entra dans la chambre, sa sœur était en train de le battre à mort. Le sang qui coulait des orbites vides de Naota avait imbibé les tatamis. Il y avait encore cette présence de mort, comme lorsque sa mère avait était assassinée. Il avait envie de vomir. Malgré tout cela Naota sentait en lui comme une joie, une libération : joie de mourir, ou quelque chose en lui venait d’apparaître plus clairement? Il perdit par la suite très vite connaissance.

Il se réveilla dans les ténèbres. Il comprit très clairement que sa vie allait et devait changer. S’il survivait aux mois à venir, qui s’annonçaient pénibles.
Ses orbites étaient maintenant vide et, pour les cicatriser et lui éviter une hémorragie qui l’aurait tué, on les lui avait brûlé. Cela pouvait arriver qu’une croûte parte, et qu’une larme de sang s’échappe. Pour épargner aux gens de ce spectacle, il mit le bandeau du village sur ses yeux.
Durant sa convalescence il n’eut pour visite que celle du médecin. Il avait l’impression que le monde l’avait enterré vivant. Après un combat d’un an pour se remettre sur pieds, il dû réapprendre tout depuis le depuis le début. Tout s’était effacé, comme s’il n’avait jamais combattu. Il avait perdu toutes ses capacités.
C’est dans le secret le plus complet qu’il réapprit tout, tout seul.
Il apprit peu après sa guérison que son beau-père s’était donné la mort. Mais il n’avait plus ni de larmes, ni de haine à donner. Même s’il souriait à tous ceux qu’il croisait, il restait un personnage énigmatique et peu loquace.
Personne ne pouvait savoir si il était heureux ou triste, si il était s’insère ou pas, il fallait le connaître pour comprendre que jamais, il n’avait trahi une personne.
Sans savoir pourquoi, Naota arrivait à ressentir dans quel état se trouvaient les gens autour de lui, de manière encore plus distincte qu’avant. Il vivait grâce à eux. Une personne était triste, secrètement il était triste avec elle.

A ses 23ans, après être enfin arrivé au côté de l‘empereure pour le servir, son grand père le fit appeler. Naota en eut peur, mais obéit.

« Mon petit, tu es bien l’héritier des Mokuyôbi que nous attendions. Le fondateur de notre famille nous avait laissé un testament destiné à un garçon comme toi, qui serait devenu aveugle et aurait eut la même date de naissance que lui. C’était ses conditions. Il est temps de te le lire, je vais le faire pour toi : »

« Bonjour à toi, si on te lit ce testament, c’est qu’un malheur s’est produit, que le drame s’est encore répété, malgré mes vigilances.
Sache que notre famille est vouée à s‘auto-détruire. En voyant mon fils tenter de libérer les pouvoirs contenus en lui, pour servir sa cause, je ne pouvais qu’appréhender le futur.
Malgré mes efforts, cela n’a servit à rien, alors. Mon garçon tu possèdes en toi une force extraordinaire, la même que je possède moi-même au moment où je t’écris cette lettre, j’imagine. Peut-être plus, peut-être moins, je ne sais comment cela évolue.
Mais le prix à payer, c’est la vie de tous les membres vivants de ta famille qui t’as vu grandir. Je ne sais si mes capacités se sont développées en moi au moment de la perte de mes yeux, ou de la perte de ma famille.
Ma dernière volonté est la suivante: n’ais jamais d’enfants… aime comme un fou, mais n’ais jamais une descendance qui pourra souffrir comme toi, ne fais pas la même erreur que moi… »

Naota fut secoué d’un rire nerveux, alors qu’il sentait sa tête lui tourner. Il était le responsable indirecte de la mort de sa mère, de son beau-père, de la dégradation de sa sœur…
Pris de démence, il fonça sur son grand père et le tua.

« Si tel est votre désir je mis conformerais. »

Il tua dans la même soirée sa sœur, qui avait été exclue du monde et qui était devenue complètement folle. Alors qu’il effaçait toutes traces de sa sœur, il tomba sur un flacon en verre et l’ouvrit. Ce qu’il y sentit l’horrifia. C’était des yeux… peut-être ses yeux! C’était une soirée comme les autres, la pluie avait augmenté l’odeur du sang, de la mort.
Naota dégoûté vomit tout ce qu’il pouvait. Il finit le massacre par tous les habitants de la demeure. Il ne laissa aucune présence sur les lieux des crimes et alla boire au village. Quand il rentra le matin, on avait trouvé les corps. Naota fut soupçonné, mais tout le monde le savait incapable de faire une telle chose. Naota jura de venger sa famille, en public, alors qu’on tâchait de le soutenir et de le consoler. Mais Naota ne pouvait plus être triste…
Il se fit un nouvel ami, avec qui il passa son temps à s’entraîner afin de mieux maîtriser les nouvelles capacités qui avaient grandi en lui.
Il devint en quelques années une personne très importante à la cours de l‘empereur, et a aujourd’hui 28 ans.
Son ami mourut à son tour, au cours d’une mission. Naota se sentit pendant un moment coupable, se croyant de nouveau responsable de la mort d’un proche, et donna ses yeux à la dépouille pour son voyage dans l’au delà. Il décida alors que cet ami devint le gardien de son cœur : S’il advenait qu’un jour une personne le désire plus que tout, elle allait devoir trouver ses yeux. Cette décision lui permettrait peut-être de tenir sa promesse de chasteté, pour respecter le testament de son ancêtre.
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